Quels sont les lieux de repos des « Schléifer »?

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Construire une « habitation » pour les gliridés

Les gliridés passent l’hiver à dormir dans des cavités au sol, des creux d’arbres ou encore dans des nichoirs d’oiseaux et des nichoirs aménagés spécialement pour ces espèces. Des fois, nous retrouvons le lérot et le loir gris confortablement installés dans des cabanes de jardin ou dans le matériau d’isolation d’une maison, car ce sont des endroits calmes et secs qui offrent un repos hivernal idéal.

Au printemps, en été et en automne, les gliridés sont généralement actifs la nuit et se reposent en journée dans leurs quartiers estivaux.

Le muscardin construit des nids d’été typiques, en forme sphérique, à l’aide de graminées, de feuilles et d’écorces, ceci à une hauteur de 50 à 150 cm, enfouis dans une dense broussaille, dans des haies, en lisière de forêt, cachés dans leurs lieux favoris, les ronces.

Le muscardin construit son nid en une seule nuit. Plusieurs nids sont construits en même temps, ce qui permet au muscardin de « déménager » sur-le-champ, s’il se sent dérangé dans son repos. Aussi, le muscardin referme à chaque mouvement le trou de son nid, le soir à sa sortie, et au petit matin, au retour des activités nocturnes. Ce qui fait qu’un nid de muscardin a toujours la forme d’une boule ronde, de la taille d‘une orange. A moins que ce petit animal n’ait dû quitter son habitation de manière soudaine, sans la chance d’y retourner … .

Le lérot et le loir gris passent les journées d’été dans les creux d’arbres, les nids d’oiseaux et les nichoirs, les cabanes de jardins délaissées, ou encore sous les combles et dans les garages de maisons d’habitation qui se trouvent à proximité d’une forêt, respectivement d’un verger.

Les lieux de prédilection des gliridés

Vous possédez un jardin et vous souhaitez contribuer à la préservation des gliridés? Alors plantez des arbres fruitiers et des haies que vous laisserez à l’état naturel. Les gliridés passent la majeure partie de leur vie dans les arbres et les haies où ils trouvent une nourriture abondante faite de fleurs, de graines, de fruits et d’insectes. Les arbres âgés revêtent une importance toute particulière puisqu’ils offrent des cavités qui se prêtent idéalement au repos. Il est indiqué d’opter pour des arbres fruitiers à hautes tiges (et non des variétés naines) puisque ceux-ci vivent plus longtemps et forment davantage de cavités. A côté des gliridés, il existe toute une série d’oiseaux qui dépendent de ces formations creuses, tel le rougequeue à front blanc et la chouette chevêche.

Découvrez ICI la liste des arbres et des haies indigènes qui ne répondent non seulement aux besoins des gliridés!

Vous ne possédez pas de jardin mais vous voulez néanmoins contribuer à préserver les gliridés? Alors engagez-vous pour la protection des vieux (et des nouveaux) vergers, des bois naturels, des jachères et des zones récréatives proches de la nature qui se situent en périphérie et à l’intérieur des villages.

Construire un nichoir à lérot – Notice de montage.

Même si les nichoirs ne peuvent jamais remplacer les jardins naturels, les vergers et les bois, ils représentent néanmoins une aide utile et bienvenue pour les lérots qui les découvriront.

Au-delà, le nichoir s’avèrera être une aide précieuse en termes d’identification des populations de lérots, puisqu’un contrôle régulier de ces boîtes permettra aisément de retracer la présence d’un lérot qui y a élu domicile.

Au cas où vous logiez malgré vous un(des) lérot(s) ou loir(s) gris bruyants sous les combles de votre maison (ce qui n’est pas forcément le cas puisque nous avons eu de nombreux échos d’une cohabitation des plus harmonieuses), il vous est toujours loisible d’offrir un logement alternatif à ces petits animaux en leur construisant un nichoir dans votre jardin.

A vos outils! Retrouvez l’instruction de montage pour la fabrication d‘un nichoir à lérot sous ce lien(source: le  BUND) – disponible seulement en allemand.

Autres conseils pour aménager un jardin accueillant qui fera le bonheur des gliridés:

• La plantation de noisetiers, de noyers, de ronces et de framboisiers ne garantit non seulement une nourriture abondante aux gliridés;
• Au-delà des arbres et des haies sauvages, le lérot profite également des cavités dans les murs secs pour se cacher et se reposer. Un simple amas de pierres peut lui-aussi héberger un lérot.
• Les bassins et réservoirs d’eau de pluie sont une précieuse source de rafraichissement pour les gliridés. Ils constituent néanmoins aussi un danger et peuvent devenir un piège mortel. Il est dès lors indiqué, soit de les couvrir complètement, soit d’y apposer une planche qui permettra à un animal (y tombé par accident) d’en ressortir. La même chose vaut pour les étangs.
• Les pesticides et raticides sont des poisons (aussi) pour les gliridés et n’ont pas leur place dans un jardin qui est censé être accueillant pour les gliridés.

Où se trouvent des populations de gliridés au Luxembourg?

Depuis le lancement de l’action « Schléifer », nous avons reçu plus de 25 observations récentes, qui ont toutes été faites du côté Est du Luxembourg. Ci-après, nous partageons quelques photos des animaux signalés.

Si vous avez aussi observé un animal et pris des photos, nous vous invitons à les partager sur le site iNaturalist.LU. Ou bien envoyez-nous un email à l‘adresse nature@oeko.lu »>natur@oeko.lu (tout en indiquant la date, le lieu de l‘observation et l’espèce de gliridé). Il vous est également loisible de téléphoner au (+352) 439030-1.

Des articles informatifs et intéressants sur les gliridés – Nos conseils de lecture!

Les éditions 9 à 59 du journal intitulé « La hulotte » présentent les lérot et muscardin de manière sympathique et rigoureusement documentée. Des textes informatifs et intéressants, bien illustrés pour une meilleure compréhension du sujet, nous émerveillent et nous racontent la vie de ces petits animaux cocasses. Les textes sont tous rédigés en langue française.

Les revues peuvent être empruntées à l‘Oekobib: www.oekobib.lu