Bilan intermédiaire de l’« Aktioun Schléifer »
Combien de spécimens de gliridés ont été signalés et quelles sont les aires de répartition?
Alors que – bien cachés dans des cavités au sol ou dans les arbres, dans des nichoirs et des abris de jardin … ou encore logés (sait-on jamais!) dans les combles de votre habitation – le lérot, le loir gris et le muscardin sont au repos hivernal bien mérité, l’heure est venue pour nous de dresser rapidement un bilan intermédiaire de l‘action qui met à l’honneur ce groupe de petits animaux sympathiques que forment les gliridés – nos dits « Schléifer ».
La première année de l’action vient de se terminer et le bilan provisoire note un total de non moins de 58 gliridés qui nous ont été signalés via le site iNaturalist ou courrier électronique, ou encore via communication téléphonique.
Un chiffre pour le moins impressionnant, si l’on considère que le « Schléifer » est un animal de très petite taille qui est doté d’une grande habileté et d’une forte agilité, et qu‘il vit (surtout) la nuit, ce qui fait qu’il faut beaucoup de patience avant d’en apercevoir un spécimen, et encore plus de chance pour en arriver à le prendre en photo.
Et pourtant, parmi les 58 observations qui ont pu être faites, 20 ont été signalées avec photo à l’appui. La preuve photographique rend l’observation d’autant plus intéressante et précieuse puisqu’elle permet de qualifier l‘observation de « vérifiée », et de l‘inclure dans la base de données dite GBIF (Global Biodiversity Information Facility) du natur musée, à des fins d’exploitation scientifique.
Le lérot – présent surtout dans la partie est du Luxembourg
Parmi les gliridés signalés, le lérot se trouve en tête de liste de notre action « Schléifer ». Le lérot fut observé non moins de 24 fois. A 9 reprises, il fut même possible de prendre ce petit animal en photo. Malheureusement, deux de ces photos étaient des clichés d’un animal mort, victime d’une rencontre malencontreuse avec un chat ou bien d‘une autre mésaventure.