Comment transformer un jardin de gravier en un jardin proche de la nature ?

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Il y a plusieurs possibilités. Nous présentons deux : une qui garde le gravier et une qui nécessite son enlèvement.

Méthode 1 : Transformez le jardin de gravier en pelouse sèche ou en un lit de plantes vivaces adaptées aux milieux maigres et à la chaleur.

©LWG Veitshöchheim

Remarque : Ces pelouses sèches (pelouse de gravier non tondue) conviennent particulièrement aux sites difficiles où les plantes vivaces de jardin plus exigeantes ne prospèrent pas, par exemple devant un mur sud chaud ou dans les espaces urbaines. Dans les endroits ombragés sous les arbres, privilégiez une plantation avec des plantes vivaces et des arbustes d’ombre rustiques et des plantes couvre-sol appropriées (voir méthode 2).

Procédez comme suit :

  1. S’il y en a, enlevez le film/textile sous le gravier pour permettre au sol de respirer et d’absorber à nouveau l’eau de pluie.
  2. La couche de gravier ne doit pas avoir plus de 30 cm de profondeur sur la majeure partie de la zone. Vous pouvez enlever une partie du gravier à divers endroits et l’empiler à d’autres endroits. De cette façon, vous créez différentes zones qui peuvent ensuite être habitées par différentes plantes et animaux.
  3. Si le gravier est à gros grains sans parties 0 (par exemple gravier 8/16, ou 16/32), mélangez par exemple du sable de fosse ou du sable du Rhin non lavé (les grains possibles sont par exemple jusqu’à 0-2, 0/4 ou 0/8) entre le gravier. Il est préférable d’appliquer le sable en couches sur le gravier et de le faire entrer dans la couche de gravier à l’aide d0un jet d’eau. Cela comble les vides dans le gravier, et permet aux plantes de s’enraciner. Cette méthode convient aux plantations qui ne nécessitent pas beaucoup d’éléments nutritifs (plantes de steppe/de pierre). Pour une couche de gravier de 30 cm d’épaisseur, il faut calculer un total d’environ 10 cm de sable, qui est progressivement lessivé.
  4. En fonction des besoins en nutriments de la plantation, un mélange de sable et de compost peut également être ajouté. Dans ce cas, 20 litres de compost par mètre carré sont suffisants. Il est préférable d’utiliser du compost de déchets verts de qualité supérieure qui a été étuvé afin qu’il ne contienne pas de graines de mauvaises herbes.
  5. Recommandation de plantation :
    • Prairie sèche : Si vous souhaitez semer une prairie sèche (= pelouse de gravier non fauchée), herbacée ou maigre, vous serez inévitablement amené à ajouter du matériel fin pour le semis. Le lit de semis doit être relativement régulier et uniforme, ce qui augmente le succès de la germination. Il est recommandé d’ajouter au gravier de la zone supérieure (les 5 premiers centimètres suffisent) un mélange sable/compost. Cela favorise la germination et l’approvisionnement dans les premières semaines. Du sable pur peut être ensablé au préalable sous ce mélange sable-compost. Après l’achèvement du nivellement fin, semer par exemple le mélange de pelouse de gravier LUX de Rieger-Hofmann GmbH. Appels, Zeller et Hesa sont d’autres entreprises qui proposent des semences à cette fin.
    • Lit de vivaces : vous préférez planter des plantes ? Choisissez des plantes qui sont adaptées à un habitat sec, maigre (pauvre en nutriments) et chaud. Il est préférable de choisir des plantes uniformément issues d’un même habitat – par exemple, des plantes vivaces issues de l’habitat espace ouvert sec (Fr1) ou de la steppe rocheuse (Fs1), ces plantes sont adaptées aux conditions sèches et n’ont pas besoin d’être arrosées du tout ou seulement très rarement après la phase de croissance de la première année. Si vous souhaitez combiner des plantes ligneuses, veillez à ce qu’elles se développent sur des sites secs (par exemple, Cercis siliquastrum, Prunus cerasifera ‘Nigra’, Tamarix, Genista species, Perovskia ou même des roses naturelles (petits arbustes)). Des recommandations de plantes vivaces adaptées sont disponibles sur les sites Internet suivants :
      • Institut d’État bavarois pour la viticulture et l’horticulture
      • Association des jardiniers de plantes vivaces allemands
  6. Après la plantation ou le semis, arrosez régulièrement pendant environ 1 an jusqu’à ce que les racines se soient enracinées dans le sous-sol.
  7. Un désherbage régulier dès le début aide la plantation/la pelouse à se fermer sans que les « mauvaises herbes » ne deviennent incontrôlables. Il suffit de faucher une fois après la floraison, au milieu ou à la fin de l’été ou au début du printemps. Il est préférable de ratisser la matière fauchée et de la mettre dans le bac à déchets organiques.

*Les informations données proviennent (entre autres) de la Bayerische Landesanstalt für Weinbau und Gartenbau, Veitshöchheim.

Méthode 2 : Transformez un jardin de gravier en un lit de vivaces – avec enlèvement du gravier.

Avec l’aide d’une experte et de membres engagés du Mouvement Ecologique, cette seconde méthode a été testée sur un exemple. Voici un résumé du processus avec le résultat :

Veuillez trouver le reportage de RTL Tele sur ce projet ici! !

Un conseil :
Le (ré)aménagement d’un jardin (de devant) se déroule en plusieurs étapes. L’inventaire et la planification, étapes 1 et 2, peuvent être réalisés en hiver, lorsque la saison de jardinage active est au repos.
Ensuite, il faut décider quand effectuer les actions, étapes 3 à 11.
La liste suivante vous aidera :

  • Peut-on réutiliser les plantations existantes ? Si c’est le cas, les étapes 3 à 11 sont à réaliser au début du printemps ou à l’automne.
  • Y a-t-il des travaux de construction à faire, comme des chemins et des places ? Si c’est le cas, il est préférable d’effectuer les travaux au printemps ou en été, lorsqu’il fait sec.
  • Quelles sont les plantes qui doivent être plantées ? S’il s’agit de plantes vivaces, cela peut être fait au printemps. Si ce sont des haies (par exemple des hêtres), l’automne est bien meilleur.
  • Les plantes souhaitées sont-elles disponibles en conteneurs / pots ? Les travaux peuvent alors être effectués du printemps à l’automne. Par la suite, cependant, l’arrosage doit être effectué régulièrement.

Dans ce qui suit, vous trouverez les différentes étapes illustrées. 

1ière étape : Inventaire – quelles plantes (s’il y en a) voulons-nous garder ?

Dans notre jardin de gravier on trouve déjà quelques plantes – surtout des « mauvaises herbes », comme vous pouvez facilement le voir sur la photo.

Les plantes plantées intentionnellement comprennent quelques exotiques, comme l’herbe de la pampa, le roseau chinois, l’hibiscus, le magnolia et un érable rouge. Pour ajouter un peu de beauté à ce jardin de gravier peu attrayant, la propriétaire avait planté à l’avance quelques buissons de lavande.
Nous décidons de garder le magnolia, l’érable et l’hibiscus. Ils vont nous fournir un peut d’ombrage. La lavande va également rester, mais sera transplantée.

Le roseau chinois et l’herbe de la pampa doivent partir. Nous pourrons peut-être trouver un endroit dans le jardin où il s’intègre mieux.

La haie de thuyas émeraude à la limite de la propriété n’aurait pas été notre premier choix. Nous aurions préféré une haie mixte indigène à feuilles caduques. Mais comme elle est déjà là, qu’elle est encore belle, qu’elle sert de lieu de nidification à l’un ou l’autre oiseau et que son enlèvement demanderait beaucoup d’efforts, elle peut aussi rester.

2ième étape : Mesurer et faire un plan de plantation

Ensuite, il faut faire un plan. Vous prenez les mesures du jardin à l’aide d’une règle pliante.

Une fois que nous avons les mesures, nous pouvons dessiner un croquis du jardin sur du papier millimétré à l’échelle 1:100. Cela nous aidera à mieux estimer les distances entre les plantes et donc à calculer le nombre de plantes dont nous avons besoin.

Nous avons sélectionné les plantes en fonction des critères suivants :

  • Les plantes vivaces – car elles sont faciles à entretenir et fleurissent chaque année à nouveau.
  • Elles doivent être favorables aux abeilles et aux papillons, car le plus grand nombre possible d’animaux doivent trouver nourriture et abri dans ce jardin.
  • Des périodes de floraison différentes devraient permettre aux abeilles et aux papillons de trouver du pollen et du nectar tout au long de la saison, et aux propriétaires d’être accueillis par des fleurs de mars à octobre.

Si vous cherchez plus d’inspiration, consultez notre site « En pleine floraison ».

Autres critères à prendre en compte lors du choix des plantes :

  • Hauteur et largeur de croissance – les plantes vivaces les plus grandes doivent être placées au fond du lit pour ne pas recouvrir complètement les plus petites. Lors de la plantation, les plantes vivaces sont généralement encore très petites, vous avez donc tendance à vouloir les planter proches les unes des autres. Au fil des ans, cependant, ils se dispersent de plus en plus. Il est donc important de leur donner suffisamment d’espace lors de la plantation. L’espacement à respecter entre les plantes vivaces varie selon la plante, mais il est généralement indiqué sur l’étiquette ou peut être obtenu auprès du jardinier ou du magasin de votre choix.
  • Conditions d’ensoleillement – certaines plantes ont besoin de beaucoup de soleil pour se développer, d’autres sont plus à l’aise à l’ombre. Notre jardin est orienté vers le sud, et a donc tendance à recevoir beaucoup de soleil. Néanmoins, la haie de thuyas, le magnolia et le petit mur font un peu d’ombre. Nous avons donc décidé de créer un lit de soleil (avec des plantes vivaces aimant le soleil) et un lit d’ombre (avec des variétés tolérantes à l’ombre).
  • Conditions de sol – Lors du choix des plantes, l’examen du sol disponible est très important. Les sols maigres et pierreux laissent passer l’eau (de pluie) plus rapidement, ce sont des sites plus secs. En général, ces sols contiennent moins de nutriments. Les sols à teneur en argile retiennent l’eau plus longtemps et peuvent provoquer des engorgements, surtout en hiver. Il existe des plantes adaptées à chaque type de sol. Si vous en tenez compte, vous auriez moins d’entretien à faire, les plantes se développeront mieux et elles ne seront pas aussi sensibles aux maladies.
  • Caractéristiques du jardin – dans notre cas, une fenêtre du sous-sol donne sur la zone aménagé. Pour que la vue sur la fenêtre reste dégagée, seules des plantes vivaces basses devant la fenêtre seraient envisagées.

Voici notre plan de plantation:

3e étape : Enlever le gravier et le textile sur lequel il repose

Passons maintenant à la partie la plus délicate de la transformation : avant de planter, il faut enlever le gravier et le textile sur lequel il repose.

Mais  que faire avec toutes ces pierres ? Nous avons eu de la chance et avons trouvé des gens qui ont pris une grande partie du gravier, pour créer une allée de jardin ou comme bande anti-éclaboussures le long de la façade. L’autre option serait de la transporter au centre de recyclage.

4e étape: Enlever les plantes  

Les plantes qui ne trouvent pas d’utilité dans le parterre nouvellement créé ou qui auront un autre emplacement doivent être déterrées à la bêche. Cette opération doit être effectuée au début du printemps, car à cette époque les plantes n’ont pas encore formé (ou peu) de feuilles, leur métabolisme est encore plus lent et elles peuvent mieux supporter le déplacement (qui implique des dommages importants à leurs racines). De même, il est recommandé de stocker les plantes avec leurs racines dans l’eau ou dans un sol humide. Cela empêchera aux racines de se dessécher et de mourir. Les racines cassées ou déchirées doivent être coupées avec des ciseaux bien aiguisés. Cela les aidera à guérir et à former plus facilement de nouvelles racines .

5e étape : Distribuer et travailler l’activateur de sol – Attention : Ces mesures ne sont généralement pas nécessaires lors de la plantation d’un jardin !

Comme le sol a été enfoui pendant des années sous un textile contre les mauvaises herbes et le gravier bien lourds, il ne contient pratiquement aucun organisme vivant (champignons, bactéries, vers, larves, etc…). Nous avons répandu un sac d’activateur de sol pour lancer la restauration de la faune du sol. Le principal ingrédient de l’activateur de sol sont les champignons, qui forment une symbiose avec les plantes et les aident à absorber l’eau et les nutriments.

6e étape : Desserrer le sol et ajouter du terreau.

Il faut ensuite décompacter le sol à l’aide d’une houe ou d’une bêche, afin que les racines des plantes puissent mieux s’étendre. Il faut également ajouter un peu de terreau à la terre. Cela apporte de nouveaux nutriments et améliore la qualité du sol. Il est important de s’assurer que le terreau est exempt de tourbe. L’exploitation de la tourbe n’entraîne pas seulement la perte d’habitats importants, les tourbières servent également de réservoirs de CO2 importants et efficaces.

S’il reste des racines plus grosses dans le sol, il faut les enlever.

C’est l’occasion de mettre à niveau l’espace de plantation et les chemins adjacents. En raison de la couche de gravier, le lit était presque 10 cm plus bas.

7e étape : Positionner les plantes

Maintenant les nouvelles plantes peuvent être distribuées (dans leurs pots) sur la surface selon le plan. N’oubliez pas les plantes récupérées. Prenez deux ou trois pas de recul de temps en temps lorsque vous distribuez les plantes, afin de garder une vue d’ensemble de votre plantation.

Ce n’est que lorsque toutes les plantes sont en place et que vous êtes satisfait de la répartition que vous commencez à planter.

8e étape : Planter les plantes

Lorsque toutes les plantes ont reçu leur place, vous pouvez commencer à les planter. Pour ce faire, creusez un trou avec une petite pelle à main. La profondeur du trou doit être telle que la motte de la plante soit au même niveau que le sol du jardin.

Pour vérifier la profondeur, vous pouvez placer la plante avec son pot dans le trou. Ensuite, malaxez légèrement les côtés et le fond du pot de fleurs pour aider à ameublir la terre et les racines. Retournez la plante et laissez-la glisser lentement hors du pot, en l’attrapant en même temps avec l’autre main.

S’il y en a, vous pouvez maintenant enlever les « mauvaises herbes » à la base de la plante. Placez la plante dans le trou préparé et remplissez-le de terre. Il faut éviter d’appuyer la terre par le haut, car cela peut endommager les racines. Appuyer plutôt par les coter.

Une fois que tous les plants ont été plantés, le sol autour des plantes est redressé à l’aide d’un râteau.

9e étape : Appliquez de l’engrais azoté (facultatif) .

Cela n’est pas non plus nécessaire dans un jardin sain, ou vous pouvez utiliser des engrais que vous avez fabriqués vous-même (comme le purin d’ortie).

Comme nous prévoyons de mettre du mulch entre les plantes, nous appliquons maintenant un peu d’engrais azoté. En pourrissant, le mulch consomme de l’azote. Pour éviter qu’il ne prenne tout l’azote du sol au détriment des plantes, qui ont également besoin d’azote pour se développer, nous ajoutons un engrais azoté supplémentaire.

L’engrais azoté que nous utilisons contient également des engrais minéraux. Il doit être utilisé au printemps pour aider les plantes à constituer leur biomasse. La quantité à utiliser est indiquée sur l’emballage. Habituellement, 80 à 100 g/m2 est tout à fait suffisant.

Conseil : mesurez 80 à 100 g d’engrais avec une balance de cuisine et tenez-la dans votre main. Cela vous donnera une idée du volume à appliquer au mètre carré. Avec une idée approximative de la quantité, l’étalement est plus facile.

En aucun cas, l’engrais ne doit être appliqué directement sur la plante. Cela brûle les tissus de la plante, car la concentration est alors beaucoup trop élevée. Répartissez l’engrais autour de la plante et mélangez-le légèrement (à la main) dans le sol. Portez des gants quand vous appliquez l’engrais azoté.

10e étape : Arrosage des plantes

Les plantes récupérées, en particulier, doivent être bien arrosées. Comme ils ont perdu une grande partie de leur réseau racinaire et que leur absorption d’eau est perturbée, l’arrosage leur aide à compenser partiellement cette perte. Si vous n’êtes pas sûr d’avoir suffisamment arrosé, vous pouvez vérifier à l’aide d’une pelle à main. Piquez dans le sol et vérifiez si l’eau s’est infiltrée ou ne s’est répandue que superficiellement.

Les plantes vivaces fraîchement plantées doivent être arrosées abondamment deux à trois fois par semaine pendant les premiers mois en l’absence de pluie. Les plantes vivaces transplantées doivent être arrosées tous les jours.

11e étape : Répartir le mulch (facultatif)

Ensuite, nous appliquons une couche de mulch d’une épaisseur maximale de 5 cm entre les plantes. Cela permet de conserver l’humidité du sol et d’éviter l’apparition rapide de « mauvaises herbes » entre les plantes vivaces. Nous n’utilisons pas de mulch d’écorce pure, mais avons choisi un mulch composé de fibres de jardin. Il est composé de fibres de bois, de compost de déchets verts et d’humus d’écorce et ne contient pas d’acide tannique. L’acide tannique se trouve dans de nombreuses écorces de bois et contribue à l’acidification des sols.

Au fur et à mesure que le mulch pourrit, vous devez en rajouter tous les 1 à 2 ans. Comme il s’agit de biomasse, les plantes vivaces peuvent continuer à s’étendre sous le mulch, de sorte que l’espace entre les plantes vivaces devient de plus en plus petit et que le mulch n’est plus nécessaire après quelques années.

Il est également possible d’éviter complètement le paillage. Dans ce cas, il faut cependant désherber de temps en temps les « mauvaises herbes » entre les plantes vivaces, car les graines importées par le vent peuvent bien germer sur le sol ouvert.

Si vous le souhaitez, vous pouvez poser une étroite bande de gravier le long du mur de la maison, afin que, lorsqu’il pleut, la terre n’éclabousse pas la façade de la maison et ne la salisse pas.

Et voici la comparaison avant/après : jardin en gravier vs jardin proche de la nature.

Avant (Printemps 2020)

Directement après la plantation (Février 2020)

Après (Printemps 2021)

Bien sûr, il faut encore un peu de patience maintenant. Au cours des mois et des années prochaines, les plantes vivaces ne vont pas seulement prendre de la hauteur. Elles prendront de plus en plus de place, de sorte que dans quelques années, la zone encore brune se transformera en une mer de fleurs colorées. Nous garderons un œil sur l’évolution de la situation et vous en ferons part de temps à autre.

Nous tenons à remercier la Pépinière Becker pour son soutien compétent, ainsi qu’à nos membres actifs qui ont participé à la transformation de ce jardin.